La Formule 1 a annoncé ce jeudi un nouveau deal avec les organisateurs du Grand Prix de Monaco. L’étape iconique de la Principauté restera au calendrier au moins jusqu’en 2031. Elle ne sera pas concernée par la rotation envisagée dans les années à venir pour les courses européennes.
Les bruits de moteur et les crissements de pneus vont continuer à résonner dans les rues de la Principauté. La Formule 1 a annoncé ce jeudi avoir scellé un nouvel accord avec les organisateurs du Grand Prix de Monaco. L’étape iconique, présente dès la première édition du championnat du monde en 1950 et sans discontinuer depuis 1955, restera au calendrier de la F1 au moins jusqu’en 2031.
Cette prolongation de six ans (le contrat actuel courait jusqu’en 2025) a été négociée par le Prince Albert II de Monaco, Michel Boeri, le président de l’Automobile Club de Monaco (ACM), et Stefano Domenicali, le patron de la F1, qui s’en réjouit dans un communiqué. "Les rues de Monte-Carlo sont uniques et font partie intégrante de la Formule 1. Le Grand Prix de Monaco reste une course que tous les pilotes rêvent de remporter", rappelle le dirigeant italien, en poste depuis 2021.
Monaco va doubler ses dépenses
Traditionnellement organisé fin mai, le GP de Monaco, qui a vu triompher des légendes comme Ayrton Senna (six victoires), Michael Schumacher (cinq), Alain Prost (quatre) ou Lewis Hamilton (trois), se tiendra désormais le premier week-end de juin, à partir de 2026. Son mythique tracé de 3,3km restera inchangé, avec son tunnel, la section de la place du casino ou l’épingle Loews (la plus lente des circuits de F1), malgré les faibles possibilités de dépassement.
Selon le Daily Mail, le nouveau deal entre la F1 et l’ACM est estimé à près de 180 millions d’euros. Les organisateurs monégasques se seraient engagés à débourser environ 30 millions d’euros par an, soit le double de ce qu’ils payent actuellement. Une manière de verrouiller leur place au sein d’un calendrier amené à bouger dans un futur proche. Stefano Domenicali a récemment exprimé sa volonté d’instaurer un turn-over entre certains Grand Prix européens.
De nouveaux pays bientôt au calendrier?
Une manière d’ouvrir la porte à d’autres contrées désireuses d’accueillir les stars du paddock, avec certaines propositions très lucratives. Des pays d’Amérique du Sud, d’Asie ou d’Afrique pourraient en profiter pour obtenir une place. En revanche, la F1 ne prévoit pas de rallonger son calendrier annuel, qui comporte aujourd’hui 24 dates.