Alpine, qui ne va plus utiliser de moteurs Renault, a annoncé qu'elle se fournirait auprès de Mercedes à partir de 2026 pour les moteurs et les boîtes de vitesse.
Les futures monoplaces d'Alpine seront à moitié allemandes. L'écurie française de Formule 1 a annoncé avoir conclu un accord jusqu'en 2030 minimum avec Mercedes-Benz, qui lui fournira les unités de puissance et les boîtes de vitesse à partir de 2026, année de la prochaine révolution technique et réglementaire de la F1. Selon le média officiel de la F1, l'usine britannique d'Alpine, basée à Enstone, pourrait se charger de la conception de la boîte de vitesses à partir de 2027.
Économie de 120 millions d'euros par an
Cette communication tombe un peu plus d'un mois après l'officialisation de l'arrêt de la collaboration avec l'usine de moteurs Renault de Viry-Châtillon (Essonne). Le coût d'achat d'un moteur auprès d'un motoriste extérieur étant limité à 17 millions d'euros, la direction de Renault table sur une économie de l'ordre de 120 millions d'euros par an.
La direction du groupe avait informé fin juillet les représentants du personnel de son souhait de transformer son usine de Viry-Châtillon. Sa décision devrait toucher plus de 300 salariés, mais aussi de nombreux sous-traitants d'Alpine. Tous les salariés concernés devraient se voir proposer un poste dans d'autres secteurs d'activités du groupe, avait indiqué la direction de la marque début septembre.
Avec le double podium de Pierre Gasly et Esteban Ocon sur le circuit d'Interlagos à São Paulo dans des conditions dantesques, Alpine est en passe de sauver les meubles. L'écurie est remontée à la 6e place avec 49 points, juste devant Haas (46 pts) et RB (44 pts).
Sous le patronage de Flavio Briatore, revenu en tant que conseiller exécutif, Alpine utilisera donc un moteur Renault pour la dernière fois lors de la saison 2025. Celle-ci se déroulera avec Pierre Gasly et le jeune rookie australien Jack Doohan. À moins que ce dernier, comme suggéré par des bruits de couloir, ne soit remplacé au dernier moment par la révélation argentine Franco Colapinto.