Malgré ses belles performances en Ligue des Champions, le Stade Brestois peine à briller en Ligue 1. Suite à sa récente défaite face au Montpellier HSC, l'équipe dirigée par Éric Roy montre des faiblesses offensives, laissant planer l'impression d'une malédiction sur son parcours en championnat.
Stade Brestois : Cette « malédiction » qui pèse sur le SB29 en Ligue 1
Après une impressionnante saison 2023-2024, qui s'est conclue par une qualification en Ligue des Champions, le Stade Brestois avait conquis le public grâce à son jeu séduisant. Motivé et déterminé, le SB29 avait su éviter la fébrilité la saison passée. Mais cette année, c'est une tout autre dynamique qui semble s'installer.
Après 11 matchs, les Bretons glissent dangereusement vers la zone de relégation avec un bilan inquiétant de 6 défaites, 1 nul et 4 victoires. Leurs faiblesses apparaissent particulièrement lors des matchs où ils encaissent le premier but. En effet, le Stade Brestois peine à inverser la tendance, et ces situations se soldent souvent par une défaite.
Ce constat s'est déjà vérifié à cinq reprises en Ligue 1 cette saison, notamment contre l'Olympique de Marseille, le RC Lens, l'AJ Auxerre, l'OGC Nice et le Montpellier HSC. Une situation que beaucoup comparent à une malédiction. « Quand on ne démarre pas bien, ça ne nous sourit pas », a admis l'entraîneur Éric Roy après la défaite contre le MHSC. Pierre Lees-Melou ajoute : « C’est toujours compliqué de courir après le score. »
Comment sortir de cette spirale négative ?
Visiblement, le Stade Brestois n'a pas encore retrouvé ses marques en Ligue 1 cette saison. Alors que les joueurs redoublent d’efforts, Pierre Lees-Melou affirme : « Il va falloir travailler la finition et le dernier geste. On se crée des occasions, mais c’était trop pauvre. » L’animation offensive semble en effet manquer de précision, limitant leur capacité à créer du danger. Pressés par le score, les Brestois agissent parfois dans la précipitation, ce qui ne leur réussit pas.
La saison dernière, le Stade Brestois avait pourtant fait preuve d'une grande résilience, renversant régulièrement la situation même après avoir concédé un but. En Ligue des Champions cette saison, ils ont déjà démontré cette force de caractère, notamment contre le Bayer Leverkusen. Malheureusement, en Ligue 1, la « malédiction » semble avoir plus de poids, freinant les ambitions du SB29.
Éric Roy devra donc accentuer le travail sur les dernières phases de jeu, afin que l’équipe puisse réagir et retourner la situation en sa faveur dès qu'elle est menée. Il sera également crucial de rester concentré dès le premier coup de sifflet pour ne pas se laisser surprendre.