

Avant son retour à la compétition au Masters 1000 de Rome, le numéro un mondial Jannik Sinner, actuellement suspendu pour dopage, a lancé sa fondation ce lundi.
Le numéro un mondial Jannik Sinner, qui s'apprête à faire son retour en compétition après trois mois de suspension pour dopage, a lancé lundi sa fondation "destinée à aider la jeunesse en Italie et dans le monde entier à travers l'éducation et le sport".
"Aujourd'hui est un jour très, très spécial. Je suis heureux d'annoncer que nous lançons la Fondation Jannik Sinner", a annoncé l'Italien dans une vidéo postée sur ses réseaux sociaux lundi, et dans laquelle on le voit avec des enfants dans la nature. "Avec cette fondation, on voudrait donner aux plus jeunes l'opportunité d'atteindre leurs rêves.
"Rendre le sport et l'éducation plus accessibles"
"Grâce à notre travail, nous voulons montrer aux enfants ce qui est possible, non seulement dans le sport, mais aussi dans la vie", explique par ailleurs le triple vainqueur en Grand Chelem, cité dans un communiqué.
La Fondation Jannik Sinner soutiendra des programmes sportifs, des projets scolaires et des initiatives dans la société civile "pour rendre le sport et l'éducation plus accessibles aux nouvelles générations". Elle est présidée par Alex Vittur, le manager du joueur italien, et le grand patron de la Formule 1 Stefano Domenicali fait partie de son conseil d'administration.
Avant lui, d'autres stars du tennis ont lancé leur fondation, comme Roger Federer qui finance des projets éducatifs en Suisse et Afrique du Sud, le pays de sa mère, Novak Djokovic, impliqué dans l'éducation en Serbie, ou Rafael Nadal, en Espagne notamment.
Bientôt de retour après une suspension polémique
Jannik Sinner, 23 ans, doit faire son retour en compétition à l'occasion du Masters 1000 de Rome qui aura lieu du 7 au 18 mai sur la terre battue du Foro Italico. Contrôlé positif au clostebol en mars 2024, le vainqueur du dernier Open d'Australie avait expliqué la présence de cet anabolisant dans ses échantillons par une contamination accidentelle, via un massage prodigué par un membre de son entourage.
Il avait été initialement blanchi par l'Agence pour l'intégrité du tennis (Itia), décision que l'Agence mondiale antidopage (AMA) a contestée devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour demander un à deux ans de suspension. Début février, le joueur et l'AMA ont conclu un accord pour une suspension de trois mois qui prendra fin le 4 mai.
Invité dans l'émission des Grandes Gueules du Sport sur RMC dimanche, Olivier Rabin, le directeur science et médecine de l'Agence mondiale antidopage (AMA), a détaillé toute la démarche qui a conduit à le sanctionner. Mais sa suspension n'a pas suffi à éteindre la polémique: plusieurs joueurs sont montés au créneau, estimant que le verdict était trop clément, et ont pointé du doigt un traitement de faveur.