Le n°3 français Giovanni Mpetshi Perricard est apparu complètement abattu après sa défaite au premier tour du Masters 1000 de Madrid, son cinquième revers consécutif sur le circuit ATP.
Tempête sous un crâne. Giovanni Mpetshi Perricard était à l’image de la météo, d’humeur maussade, ce mercredi, après sa défaite au premier tour du Masters 1000 de Madrid. Le n°3 français a encore été sèchement battu sur terre battue, cette fois par l’Argentin Mariano Navone (85e mondial). Il s’agit de son troisième revers consécutif sur l’ocre alors qu’approche Roland-Garros, sans prendre un set et contre un adversaire moins bien classé.
"Je sens que je progresse"
C’est même son cinquième revers consécutif si l’on remonte jusqu’à la tournée américaine et le Masters 1000 d’Indian Wells, sur dur, sachant qu’en Californie, le Français avait bénéficié de l’abandon de Fabian Marozsan à l’issue du premier set pour son entrée en lice, avant de s’incliner en deux manches contre Griekspoor. Depuis le mois de février, Giovanni Mpetshi Perricard n'a remporté qu'un seul match, deux avec l'abandon du Hongrois Marozsan.
Dépité en zone mixte, le Français ne s’est pas inventé d’excuses mais a semblé à court de solutions. "Il va falloir faire un débrief à froid et mettre la situation à plat, regarder vraiment ce qu’il se passe parce que là il ne faut pas continuer comme ça, sinon on va droit dans le mur, s’est alarmé le Français, qui avait la mine des mauvais jours. Ce sont les mêmes matchs qui se répètent et qui se répètent, il faut qu’il y ait du changement dans mon jeu et dans ce que je fais pour espérer faire mieux."
Auteur de près de 40 fautes directes, le Français souffre d’un manque de confiance qui le pénalise sur le court, car il affecte ses intentions de jeu. "C’est toujours comme ça, on se pose plus de questions et en match, ce n’est pas très bon."
Roland-Garros dans un coin de la tête, mais...
"Il va falloir améliorer plein de choses, que ce soit dans la tête et le jeu mais je ne pense pas que le jeu soit vraiment le problème, parce que je m’entraîne bien et je joue bien à l’entraînement, c’est ça le plus frustrant. Le niveau est là, je sens que je progresse mais ce n’est pas ça en match, c’est peut-être dans la tête, mais c’est assez vaste, la tête. C'est un défi en plus que je dois relever."
Davantage tourné vers Rome qu’en direction de Roland-Garros qui marquera pour lui la fin de la saison de terre battue, Giovanni Mpetshi Perricard ne se fait pas d’illusion sur ses chances de s’illustrer à Paris s’il ne parvient pas à trouver des solutions pour sortir de la situation dans laquelle il s’est enlisé. Retrouver le chemin de la victoire à Rome demeure la priorité.
"Roland on y pense un peu parce que ça reste un Grand Chelem français. J’ai peut-être perdu face à David Goffin l’année dernière mais c’est le meilleur match que j’ai vécu en termes d’ambiance. On l’a forcément dans un coin de notre tête, mais là où j’en suis en ce moment et comment je joue là c’est sûr qu’il faut que je fasse mieux et que Roland ça reste très très loin pour pouvoir avoir un niveau de jeu convenable et espérer gagner des matchs."
