

D'après la Gazzetta dello Sport, l'Arabie saoudite serait prête à offrir 300 millions de dollars à Max Verstappen pour qu'il pilote chez Aston Martin à partir de la saison prochaine. L'écurie britannique est sponsorisée et en partie financée par le royaume saoudien.
La rumeur enfle. Max Verstappen pourrait d'ores et déjà avoir décidé de quitter Red Bull à la fin de l'année. "Honnêtement, beaucoup de gens parlent, sauf moi", a-t-il pourtant balayé en conférence de presse. Mais ce n'est peut-être pas un hasard si les spéculations vont bon train à l'heure du Grand Prix d'Arabie saoudite, cinquième manche de la saison de Formule 1. À en croire la Gazzetta dello Sport, le royaume propose un pont d'or au quadruple champion du monde néerlandais de 27 ans pour qu'il rejoigne... Aston Martin.
Actionnaire à hauteur de 20% de l'écurie britannique, dont le sponsor titre est la compagnie pétrolière Saudi Aramco, le fonds public d'investissement d'Arabie saoudite serait prêt à accorder 300 millions de dollars sur trois ans à Max Verstappen. Soit 264 millions d'euros environ. Ce serait un contrat XXL par rapport à celui qui le lie actuellement à Red Bull. Sur la base des dernières estimations, il passerait de 57 à 88 millions d'euros par saison.
Le pilote le mieux payé du paddock intégrerait alors le cercle très fermé des sportifs les mieux payés au monde sur la seule base des revenus. À titre de comparaison, le salaire de Kylian Mbappé au Real Madrid serait sensiblement supérieur à 30 millions d'euros brut par an. Karim Benzema, à Al-Ittihad dans le championnat saoudien de football, toucherait environ 100 millions d'euros à l'année.
Aston Martin aux avant-postes en 2026?
Si l'offre a du sens sur le plan financier, d'autant que l'écurie peut aussi compter sur son richissime propriétaire canadien Lawrence Stroll pour atteindre ses objectifs, c'est peut-être moins évident sur le plan sportif. Avec seulement 10 points marqués par Lance Stroll et Fernando Alonso sur les quatre premières courses de la saison, Aston Martin ne brille pas. Ce qui est presque une constante depuis le retour du constructeur britannique, à l'exception de la saison 2023.
Mais en 2026, année de la nouvelle révolution réglementaire et technique de la F1, Aston Martin pourrait s'installer au premier plan. Avec des raisons d'y croire, compte tenu de l'arrivée déjà effective de l'ingénieur vedette anglais Adrian Newey, l'homme impliqué dans 12 titres pilotes et 14 sacres constructeurs. C'est à l'aide de ses compétences en aérodynamisme et conception de monoplaces que Max Verstappen a décroché ses quatre titres de champion du monde avec Red Bull.
Le Néerlandais retrouverait aussi Honda, qui équipera Aston Martin en moteurs à compter de l'année prochaine. Pour l'heure, il n'y aucune garantie concernant les performances de la firme japonaise. D'autant que les bruits de couloir font état d'une certaine panique dans le monde de la F1 sur la maîtrise de la technologie de 2026, qui fait la part belle à la propulsion électrique. Mais là aussi, c'est avec des unités de puissance Honda (rebadgées Red Bull Powertrains) que Max Verstappen a construit son palmarès.
Officiellement, Max Verstappen est lié à Red Bull jusqu'au terme de l'année 2028. Mais des clauses de performance permettraient de rompre cet engagement de façon anticipée. Or, la saison 2025 risque bien d'être pénible pour l'écurie autrichienne, à la traîne par rapport à McLaren et Mercedes, en plus d'être toujours en proie à des conflits en interne.