

Premier sur la liste d'attente au moment de la divulgation des engagés pour le Masters 1000 de Monte-Carlo, Miomir Kecmanovic, 48e mondial, devait se dire qu'il y aurait un ou deux retraits et qu'il éviterait la périlleuse épreuve des qualifications. Mais il a dû attendre ce vendredi, avec le forfait de Hubert Hurkacz. Le Serbe a donc évité la case "q". C'est le Belge Zizou Bergs qui endosse le statut de tête de série n°1 des qualifs, juste devant son compatriote David Goffin, demi-finaliste en 2017 et vainqueur de son premier tour contre Yannick Hanfmann. Les qualifications ont débuté ce samedi.
Rinderknech, Moutet et Herbert régalent, Gaston et Bonzi out
Il y avait cinq Français au départ dans ce tableau extrêmement relevé. Ils seront trois au deuxième tour. Quentin Halys s'est retiré en raison d'une blessure à la cuisse et a fait le bonheur du Toulousain Hugo Gaston, qui attendait patiemment. Ce dernier défiait en début de journée l'Argentin Camilo Ugo Carabelli, mais le Français n'a pas fait le poids (6-4, 6-0). De son côté, Benjamin Bonzi a également été sorti d'entrée par le vétéran Albert Ramos, 37 ans (6-4, 0-6, 6-3).
Le choc de la première rotation, entre Corentin Moutet et le Canadien Gabriel Diallo, a tenu toutes ses promesses. D'abord mal en point (7-5, 1-0, 15-40), le Tricolore a bataillé pour rester dans le match. Il s'en est finalement sorti au panache après 2h42 de jeu : 5-7, 6-4, 6-4. Son adversaire au deuxième tour sera le vainqueur du duel Goffin-Hanfmann, qui suivra. Autre Bleu engagé, Pierre-Hugues Herbert, invité, s'est débarrassé d'Aleksandar Vukic non sans mal (4-6, 6-2, 6-3). Il affrontera Altmaier pour une place dans le grand tableau.
De son côté, Arthur Rinderknech - séparé de son coach Sébastien Villette, a entamé par une victoire cette nouvelle phase de sa carrière. Il a dominé 6-4, 6-4 l'Italien Luca Nardi. Prochain obstacle : l'Argentin Mariano Navone. Forfait de dernière minute, Botic Van De Zandschulp devait affronter Navone. Ce dernier s'est finalement mesuré à Chun Hsin Tseng, repêché. Peut-être surpris, il n'a pas existé dans ce match. (6-3, 6-1).