Dans une interview à L'Équipe, Gerard Piqué assure être fier de sa tentative de réforme de la Coupe Davis, menée entre 2019 et 2023 avec sa société espagnole Kosmos.

Il ne regrette pas sa petite révolution. Avec sa société Kosmos, Gerard Piqué avait entrepris une transformation complète de la Coupe Davis. Un fiasco. Face aux critiques et à la désertion du public, l'affaire n'a duré que quatre ans. "Cela n'a pas fonctionné pour différentes raisons. Il faut savoir l'accepter", admet aujourd'hui l'ancien footballeur du FC Barcelone dans une interview publiée mardi 25 mars par L'Équipe.

"Le point positif, c'est que tu apprends de tes erreurs. L'arrivée du Covid a complètement changé nos plans. Mais je suis fier de la compétition que nous avons créée", assure-t-il.

"J'aime ce sport"

"C'est vrai que la France est le pays le plus traditionaliste en matière de tennis. Les amoureux de l'ancien format nous ont beaucoup critiqués, et c'est normal. (...) J'aime ce sport. J'ai voulu essayer", conclut Gerard Piqué, qui revient dans le paysage médiatique français avec la création de la Kings League France.

En 2018, Kosmos et la Fédération internationale de tennis (FIT) avaient signé un accord de 25 ans à près de trois milliards d'euros pour l'organisation de la nouvelle Coupe Davis. Mais l'instance sportive a repris la main en 2023 face à l'échec cuisant de la réforme. Une action en justice avait alors été engagée par la société espagnole pour récupérer 50 millions de dollars (46 millions d'euros) de "dédommagement".

Avec Kosmos, il n'était plus question de matchs organisés devant le public d'un des deux pays adversaires. À la place: une phase de qualification pour les nations les moins fortes puis une phase finale organisée sur une semaine dans un seul et même lieu.