

En décrochant la 11e place sur la grille pour ses premières qualifications en Formule 1, le jeune pilote français Isack Hadjar a envoyé un message fort. De quoi se présenter avec de belles ambitions au départ du Grand Prix d'Australie dimanche (5h heure française).
C’est une réaction qui dit tout de son exigence. Brillant ce samedi pour sa première séance de qualifications en Formule 1, au point d’avoir décroché une belle 11e place à Melbourne, Isack Hadjar semblait pourtant s’attendre à beaucoup mieux. "Oui, c’est pas mal", a-t-il sobrement réagi au micro de Canal+.
Du haut de ses 20 ans, le jeune pilote parisien de Racing Bulls est même passé tout près d’accéder à la Q3. Et de frapper un très grand coup, à la veille de prendre le départ de son premier Grand Prix pour le coup d’envoi de cette saison 2025 en Australie.
"La pluie ? Ça fait un peu peur"
"C’est frustrant d’être à six centièmes de la Q3. J’ai eu un bon feeling en Q1, mais sur le premier tour de Q2 je n’ai pas réussi à faire mieux, j’étais moins à l’aise. Ça ne s’est pas amélioré sur la dernière tentative même si j’ai fait un bon tour. J’ai senti qu’il m’en manquait un peu. Mais la voiture, elle marche", s'est-il satisfait.
La pluie et les conditions difficiles attendues dimanche au départ (5h, heure française) pourraient-elles lui permettre de tirer son épingle du jeu ? "Ça fait un peu peur, mais ça offre des opportunités en partant 11e. Je me dis qu’on peut faire un beau truc", a-t-il promis. Dans la chaleur de l'Albert Park, théâtre de ce premier GP de la saison, c’est Lando Norris (McLaren) qui a décroché le meilleur temps devant son coéquipier australien Oscar Piastri.
Les deux monoplaces oranges s'élanceront devant le quadruple champion du monde en titre Max Verstappen (Red Bull). Pour ses débuts très attendus avec Ferrari, le septuple champion du monde Lewis Hamilton, encore en rodage, partira seulement 8e, derrière son coéquipier monégasque Charles Leclerc, 7e.