La disparition du point bonus pour le meilleur tour en course s'avère être le principal changement dans le règlement de la saison 2025 de Formule 1, qui débute ce dimanche 16 mars à Melbourne.

Des petits ajustements avant la grande révolution. La saison 2025 de Formule 1 est la dernière avant le grand chamboulement de 2026, marqué par l’arrivée d’une 11e écurie (Cadillac) et l'accent mis sur la puissance électrique. En attendant, la stabilité pourrait aboutir à une grande convergence des performances entre les meilleures forces du paddock.

· Le point bonus pour le meilleur tour en course, c’est fini

Terminer la course en ayant le meilleur tour (et en étant dans le top 10) ne donnera plus de point supplémentaire. Ce bonus avait été introduit en 2019. Le vainqueur d’un Grand Prix pouvait donc terminer avec 26 points. La règle provoquait un manque de lisibilité sur les scénarios de fin de saison. Surtout, il n’était pas rare de voir des pilotes passer les pneus les plus tendres en fin de course pour arracher ce point. Soit parce qu’ils profitaient d’un arrêt aux stands “gratuit”, soit parce qu’ils étaient hors des points et souhaitaient uniquement faire barrage à un adversaire.

· Deux fois plus d'essais pour les jeunes pilotes

Chaque voiture devra être conduite deux fois dans l’année en essais libres 1 par un pilote ayant disputé moins de deux courses. C’était une fois jusqu’à présent. Pour chaque écurie, c’est donc quatre séances à offrir à des jeunes pilotes.

· Le classement du championnat utilisé en cas d’annulation des qualifs

Si une séance de qualifications est annulée, la grille de départ sera déterminée en fonction du classement du championnat pilotes. En 2024, au Brésil, la FIA avait dû programmer une séance le dimanche matin à cause de la météo.

En outre, lorsque plusieurs pilotes n’enregistrent pas de chrono en Q2 ou en Q3, le départage se fera sur leur chrono réalisé lors de la session précédente (Q1 ou Q2).

· Une clarification contre le mini-DRS

Le règlement technique a été renforcé concernant la rigidité de l’aileron arrière et l’activation du DRS (système de réduction de traînée). La FIA ne veut plus revoir le mini-DRS repéré chez McLaren, qui faisait légèrement ouvrir l’aileron arrière dans les zones où l’activation du DRS n’était pas autorisée. Cette astuce octroyait un boost de vitesse et d’accélération en ligne droite.

· De lourdes sanctions possibles pour les vulgarités

Les pilotes de F1 s'exposent à de lourdes amendes et sanctions sportives en cas de propos jugés déplacés et causant notamment un "préjudice moral" à la discipline ou à la FIA. Une première infraction au règlement sera sanctionnée d'une amende de 40.000 euros. Pour une deuxième faute dans une période de seulement deux ans, c'est 80.000 euros d'amende ainsi qu'une suspension d'un mois avec sursis. En cas de récidive supplémentaire, toujours dans la fenêtre des deux ans, la punition est exemplaire: 120.000 euros d'amende avec un mois de suspension et un retrait de points au championnat du monde.

En septembre dernier, Max Verstappen avait été condamné à effectuer un travail d'intérêt général après avoir été grossier en conférence de presse.