

Accusée de négligence voire de complaisance par plusieurs observateurs concernant la gestions des cas Jannik Sinner et Iga Swiatek, tous deux contrôlés positifs lors de tests antidopages avant d’être innocentés, l’Agence Internationale pour l’Intégrité du Tennis (ITIA) s’est récemment exprimée par la voix de sa directrice, Karen Moorhouse.
Et selon elle, il y a essentiellement une incompréhension de la part du public.
« On a cru à tort que nous annoncions des tests positifs, alors qu’en réalité, nous annoncions des suspensions provisoires. Dans le cas de Sinner comme dans celui de Swiatek, les règles ont été respectées : Les joueurs ont déposé un recours contre la suspension provisoire dans le délai de 10 jours prévu par notre règlement et, l’appel ayant été couronné de succès, les suspensions provisoires n’ont pas été rendues publiques. Certains sports, comme l’athlétisme, décident d’annoncer immédiatement les suspensions provisoires. D’autres, notamment les sports collectifs, ne les annoncent jamais. Le tennis, pour l’instant, s’est donné la règle des dix jours, on verra, à l’avenir cette règle pourrait aussi changer. Il n’y avait aucune justification pour poursuivre un membre de son entourage, car l’hypothèse, à savoir l’intentionnalité de la prise de substances dopantes, manquait. »
Publié le mercredi 12 mars 2025 à 18:18