

Faut-il s'inquiéter ? Depuis son excellent Open d'Australie et son abandon en demi-finale face à Alexander Zverev, Novak Djokovic a manqué ses deux sorties suivantes à Doha, puis Indian Wells, à chaque fois battu lors de son entrée en lice. Samedi soir, il a été inexistant face au Néerlandais Botic Van de Zandschulp, désormais habitué des gros coups sur le circuit (6-2, 3-6, 6-1). Le Serbe a enchaîné les fautes directes grossières et semblait gêné par les conditions de jeu, le soleil... et peut-être le manque de rythme.
Vidéo - Novak Djokovic battu d'entrée à Indian Wells
Retrouvez ici le tableau du Masters 1000 d'Indian Wells
"Ce n'est pas très agréable de jouer de cette façon"
"Il n'y a évidemment pas d'excuses pour cette mauvaise performance" a commenté le n°7 mondial en conférence de presse d'après-match. "Ce n'est pas très agréable de jouer de cette façon sur le court, mais je félicite mon adversaire. Vous savez, c'est juste une mauvaise journée au bureau, je pense, pour moi. Je regrette le niveau du tennis, compte tenu de la façon dont je m'entraîne ces jours-ci. Pour être honnête, la différence entre le court central et les autres courts est immense. La balle rebondit plus haut sur le court central que sur certains des plus grands courts en terre battue, pour être honnête. Je n'arrivais pas à trouver le rythme. J'ai eu mes chances, mais j'ai commis quelques erreurs horribles."
"Les choses ont changé pour moi ces deux dernières années"
L'homme qui ne perd jamais ou presque au premier tour en a fait l'amère expérience au Qatar, puis en Californie. Ce qui rappelle l'immensité de la carrière du Serbe. "C'est difficile d'apprécier quoi que ce soit maintenant, vraiment. Je suis déçu d'avoir perdu, mais je pense que si vous mettez les choses dans une perspective plus large, il est évident que j'ai eu une carrière incroyable. En étant constant pendant tant d'années, vous avez évidemment de grandes attentes envers vous-même. Les choses ont changé pour moi ces deux dernières années. J'ai eu du mal à jouer au niveau souhaité. De temps en temps, je fais quelques bons tournois, mais, vous savez, la plupart du temps, c'est vraiment un défi. C'est une lutte pour moi. C'est comme ça. Vous savez, je pense que rien ne peut vous préparer à ce moment, dans un sens. Il faut en faire l'expérience et essayer d'y faire face de la meilleure façon possible. Je suis ce que je suis grâce à ce sport. Il m'a apporté tout ce que j'ai vécu et j'en suis éternellement reconnaissant."