Le tennisman français Jules Marie, très suivi sur les réseaux sociaux, met un terme à sa carrière sur le circuit ATP. Dans une vidéo, il annonce son souhait de "monter" dans le padel.
"Je suis soulagé d'arrêter". À ses 130.000 abonnés sur Youtube et 83.800 sur Instagram, Jules Marie (33 ans) a annoncé la fin de sa carrière sur le circuit ATP. Une décision prise après un break de deux semaines. "Ça commençait à être pesant pour moi. C'était de plus en plus dur physiquement et mentalement", explique le tennisman français, dans une vidéo publiée mardi 4 mars.
"Je ne suis pas forcément prêt à refaire les efforts et les sacrifices. (...) J'en n'ai pas forcément l'envie. Mais ça a été une expérience incroyable", confie le Normand, retombé 456e après avoir perdu ses quatre matchs disputés lors des deux premiers mois de l'année. Début 2024, il s'était hissé à la 203e place, le meilleur classement de sa carrière. Ce qui lui avait permis de prendre part aux qualifications de l'Open d'Australie, Roland-Garros et Wimbledon.
"203e mondial, c'est ce que je retiendrai. Est-ce qu'il y a des regrets? Il y en a un peu. Ne pas avoir ce petit 1 devant mon meilleur classement. J'ai fait deux matchs pour être 195. Un où je perds 6-4 au troisième set, un que je perds facile en finale. Évidemment, je regrette de ne pas m'être qualifié en tableau de Grand Chelem. Mais sur des millions de compétiteurs, combien y arrivent? 0,001%", confie l'ancien 26e Français du circuit, qui s'était relancé sur le circuit ATP à 30 ans après l'avoir fréquenté une première fois à ses 18 ans.
Le padel, "un sport qui est en train de tout casser"
Mais Jules Marie n'arrête pas la compétition sportive. En plus de ses activités de coaching et de développement de sa marque de vêtements Les Breakers, le créateur de contenus va s'investir dans le padel. "On part, let's go, je suis très content, j'adore ce sport", confie-t-il.
"Ça n'a pas été une décision facile à prendre. Il faut refaire de tournois, (...) peut-être repartir à l'étranger si je veux être très bon et faire le circuit FIP, qui est l'équivalent du circuit ATP. (...) Mais j'ai envie de monter, de me donner de gros objectifs dans le padel", ajoute-t-il.
"C'est lunaire, l'année dernière il y avait 12.000 compétiteurs. Cette année, il y en a 85.000. Le nombre de courts qui se créent en France, c'est inimaginable. C'est un truc de dingue. Tous les gens se mettent au padel, des gens de différents sports, des footeux, des pongistes, des handballeurs. C'est un sport qui est en train de tout casser. C'est le bon tournant", conclut-il.
