

Récent vainqueur de l’Open d’Australie chez les juniors, Henry Bernet ferait mieux de se boucher les oreilles si l’on en croit les propos de Patrick Mouratoglou.
Il faut dire que le jeune suisse a tout en magasin pour être comparé à son illustre compatriote, Roger Federer : il est originaire de la même ville, Bâle, et membre du même club de tennis, il a un revers à une main, il est habillé par On, la marque dont Federer est actionnaire et il est entraîné par l’ancien coach de Roger, Severin Luthi.
« Je comprends pourquoi ce joueur est comparé à Roger Federer, même si c’est un fardeau et que cela va être difficile pour lui pour trois raisons. D’abord, il est Suisse comme Roger. Deuxièmement, il a un revers à une main comme Roger. Et troisièmement, il a remporté un Grand Chelem chez les juniors. Je comprends donc la comparaison. Est‐ce le même type de joueur ? Je ne le connais pas assez pour le dire, mais quand j’ai regardé des vidéos, il se faufile, il vient au filet. Il sent la balle. Il ne faut pas lui mettre trop de pression. Il y a un autre joueur que je connais très bien, Grigor Dimitrov, qui a été comparé à Roger à 16 ou 17 ans. Rien n’est plus agréable que d’être comparé à Federer, mais cela apporte beaucoup de pression. C’est très difficile pour ces jeunes joueurs de gérer cette pression, sachant qu’ils n’ont encore rien accompli. Gagner un titre chez les juniors, c’est bien, mais ce sont des juniors. Toute leur carrière est encore devant eux. »
Publié le mardi 4 mars 2025 à 15:13