Battu par Francisco Cerundolo au deuxième tour du Masters 1000 de Paris-Bercy ce mardi (7-6, 7-6), Andrey Rublev a une nouvelle fois montré des signes de nervosité, au point de terminer en sang.
Les mois se suivent et se ressemblent pour Andrey Rublev. Au coeur d'une saison difficile (42 victoires, 22 défaites), le numéro 7 mondial a de nouveau perdu ses nerfs ce mardi lors de son deuxième tour au Masters 1000 de Paris, perdu en deux tie-breaks face à l'Argentin Francisco Cerundolo (7-6, 7-6). Une défaite qui le place en danger pour une éventuelle qualification pour le Masters de fin de saison à Turin.
S'il est provisoirement qualifié en occupant la 8e et dernière place disponible, il reste sous la menace d'Alex De Minaur, Grigor Dimitrov et Stefanos Tsitsipas. Avant le début de son tournoi, il avait d'ailleurs avoué regarder le programme de ces rivaux. "Depuis des semaines, je n'arrête pas d'analyser ce qui pourrait se passer, de regarder contre qui jouent mes adversaires et d'autres choses de ce genre. C'est stressant, mais cela fait partie du sport", expliquait-il. Une pression dont le Russe n'a pas forcément besoin.
"Ferme ta gueule"
Ce mardi, sur le petit court numéro 1 de l'Accor Arena, l'homme aux deux titres cette année (Hong Kong et Madrid) a de nouveau pété les plombs. Au début du deuxième set, le joueur de 27 ans s'est tapé le genou à de nombreuses reprises avec sa raquette, jusqu'au sang. Ce n'est pas la première fois que cela arrive au Russe, qui éprouve toujours des difficultés à contrôler ses émotions sur le court. Il avait également dégoupillé à Roland-Garros, lors de sa défaite face à Matteo Arnaldi au troisième tour, en finissant en larmes.
Ce mardi, Rublev s'est montré démonstratif. Outre les coups de raquette sur son genou, il a également fait souffrir ses bouteilles, avant de s'en prendre à un spectateur. "Ferme ta gueule", a-t-il hurlé après avoir envoyé un coup droit directement dans le filet et ainsi offrir trois balles débreak à son adversaire dans la première manche.
Des coups de sang, le numéro 7 mondial en est habitué. Disqualifié de l'ATP 500 de Dubaï en mars après un coup de sang à l'égard d'un juge de ligne, il avait promis de "tirer des leçons" de sa mésaventure pour "devenir meilleur en tant que joueur et personne". C'est encore raté pour cette fois.