Dans un podcast, l'ancien numéro un mondial et désormais coach de Novak Djokovic, Andy Murray, s'est confié sur son premier séjour au ski en fin d'année. Et le périple a été périlleux pour le Britannique, celui-ci ayant dû être pris en charge par les secours pour redescendre en bas des pistes.

Pour Andy Murray, la découverte du ski cet hiver n'a pas été de tout repos. Privé de pistes blanches pendant sa carrière pour éviter les blessures, le Britannique - à la retraite depuis l'été dernier et désormais coach de Novak Djokovic - a décidé de passer le pas cet hiver. Et visiblement, cela s'est fait dans la douleur.

"Des inconnus ont dû m'aider à me relever"

Dans le podcast Sporting Misadventures, l'ancien numéro un mondial est revenu en détails sur les mésaventures qu'il a connues, notamment les deux premiers jours, qualifiés de "désastre" car "il ne pouvai [t] pas descendre du télésiège et ma femme refusait de monter avec moi parce que c’était gênant. J’ai fini par voyager avec des inconnus qui ont dû m’aider à me relever."

Mais la frayeur a surtout eu lieu lorsque, avec son beau-frère, Murray descendait une piste verte. "En arrivant au télésiège pour redescendre, c’était fermé. La personne qui s’en occupait nous a expliqué que la seule façon de descendre désormais était en skiant."

Descente sur les fesses, rapatrié par une motoneige...

Novice sur les spatules, le désormais ex-tennisman a expliqué avoir eu toutes les peines du monde à s'arrêter dans la descente. "Je me disais: 'Si j’essaie de tourner, je vais tomber dans le vide'. […] Donc je descends tout droit. Je dépasse mon frère en criant: 'Je vais avoir des problèmes, je ne sais pas m’arrêter!' […] Je me mets au sol et j’essaie de descendre en étant sur les fesses, ce que je n’ai pas vraiment réussi, et j’ai fini par arriver à un restaurant."

C'est alors qu'une motoneige lui a porté assistance pour le redescendre en bas des pistes, ce qui n'aurait pas vraiment plu aux services de secours... "Ils étaient contrariés parce que normalement ils descendent des touristes britanniques alcoolisés qui sont restés bloqués en haut des pistes. Ce n’est pas vraiment leur travail, ils sont là pour aider les personnes blessées et pas les idiots qui pensent pouvoir descendre les pistes quand le jour disparaît."

Nul doute que la prochaine fois, l'Écossais se montrera plus prudent sur les horaires. En espérant, d'ici là, que son apprentissage du freinage soit un peu plus avancé.