Le 8 août 2022, en plein été, Pablo Carreño Busta s'offrait le plus beau titre de sa carrière au Canada, en remportant le Masters 1000 de Montréal face à Hubert Hurkacz. Un moment que l'Espagnol n'oubliera sûrement jamais, mais qui a marqué le début de sa dégringolade au classement. Deux ans et demi plus tard, le médaillé olympique à Tokyo a retrouvé la saveur d'une finale et même du titre à Tenerife... en Challenger. Il a dompté son compatriote Alejandro Moro Cañas du côté de Tenerife. Certes, le niveau est plus bas. Mais ce trophée va faire beaucoup de bien à l'ancien 10e mondial, qui n'avait plus gagné de Challenger depuis 2015.
Victorious in Tenerife ?@pablocarreno91 with a dominant performance against Moro Canas 6-3, 6-2 to claim his first Challenger crown since 2015 ?#ATPChallenger | @meftennisevents pic.twitter.com/BA60lARhjX
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Montréal, une autre vie
Avant de s'aligner à Roland-Garros au printemps 2024, "PCB" avait disparu des radars sur le circuit principal. Hormis deux Challengers disputés sous le soleil d'Alicante et de Malaga, le joueur de 33 ans n'avait fait que s'entraîner... et se soigner pendant près de 15 mois. Son retour a été lent. Il n'était que 149e mondial en ce mois de février mais a su remporter son premier titre depuis son fameux Masters 1000 de Montréal en août 2022. Cette semaine-là, il n'avait laissé que des miettes aux Matteo Berrettini, Holger Rune ou Jannik Sinner. Ancien Top 10 mondial, Carreño Busta s'accroche et a amorcé une belle dynamique. Il sera 133e mondial lundi. Objectif Top 100 désormais. L'Espagnol sera encore à Tenerife pour un Challenger la semaine prochaine puis ira à Pau la semaine suivante.
Carreño Busta not slowing down, literally
— Damian Kust (@damiankust) February 9, 2025
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Carreno Busta en 2024 : "J'y pense, mais je n'en ai pas vraiment envie"
Le natif de Gijon représente quelque chose pour le tennis espagnol. Et il manquait. Blessé au coude, il s'est soigné avant de revenir à la compétition. A nouveau blessé, il a finalement été opéré. Une longue période de doute, et de potentielle fin de carrière ? "Je ne sais pas si j'y ai vraiment réfléchi ou si j'étais simplement en colère parce que les choses n'avaient pas marché. En fin de compte, j'espérais que les choses ne se passeraient pas comme ça. J'y pense, mais je n'en ai pas vraiment envie" confiait-il à l'ATP en 2024.
