Les pilotes de F1 s'exposent à de lourdes amendes et sanctions sportives cette saison, en cas d'utilisation de mots grossiers lors de leurs prises de parole face aux médias.
Max Verstappen et Charles Leclerc sont prévenus. Lors de la saison écoulée de Formule 1, les deux pilotes ont subi le courroux de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) pour avoir prononcé des grossièretés face à la presse. Ce qui a suscité l'ire des concernés, mais aussi des autres pilotes. Pour autant, l'instance dirigeante a décidé de serrer la vis pour la saison 2025 avec des sanctions renforcées pour ce type d'écart de conduite.
Pour des propos jugés déplacés et causant notamment un "préjudice moral" à la discipline ou à la FIA, les pilotes de Formule 1 s'exposent désormais à une suspension et un potentiel retrait de points.
La troisième infraction coûte très cher
Dans le détail, une première infraction au règlement sera sanctionnée d'une amende de 40.000 euros. Pour une deuxième faute dans une période de seulement deux ans, c'est 80.000 euros d'amende ainsi qu'une suspension d'un mois avec sursis. En cas de récidive supplémentaire, toujours dans la fenêtre des deux ans, la punition est exemplaire: 120.000 euros d'amende avec un mois de suspension et un retait de points au championnat du monde.
L'échelle des amendes passe à 60.000, 120.000 et 180.000 euros lorsqu'il est question d'une absence injustifiée aux cérémonies organisées par la FIA.
En septembre dernier, Max Verstappen (Red Bull) avait été condamné à effectuer un travail d'intérêt général après avoir proféré une grossièreté en conférence de presse. Il avait ensuite refusé de répondre à nouveau dans ce cadre, puis invité les journalistes à poser leurs questions en dehors de la salle de presse. "Je trouve cela (la sanction) ridicule donc pourquoi devrais-je répondre longuement aux questions si cela entraîne une amende ou une sanction?", avait réagi le quadruple champion du monde néerlandais.