Sorti mardi du Dakar 2025 après son accident à la 3e étape, le pilote français Sébastien Loeb a déploré mercredi une disqualification pour raison de sécurité "dure à avaler" et "frustrante".
Estimant que le véhicule était trop endommagé pour leur permettre de poursuivre la course, la FIA a ordonné la disqualification de Sébastien Loeb et de son acolyte Fabian Lurquin, dont l'aventure sur ce Rallye Dakar 2025 s'est brutalement arrêtée ce mardi.
"La décision des commissaires hier (mardi), honnêtement c'est dur à avaler. Je la trouve frustrante et décevante car, pour moi, elle n'est pas fondée sur des arguments solides", a confié ce mercredi l'Alsacien dans une déclaration en anglais transmise à la presse par son écurie, Dacia.
Lors de la troisième étape du Dakar en Arabie saoudite, la voiture de Loeb s'est mise en travers de la route après un mauvais rebond et a effectué plusieurs tonneaux impressionnants, qui ont sérieusement endommagé le véhicule.
Considérant que les dégâts sur son arceau de sécurité compromettaient la sécurité de l'équipage, les commissaires techniques ont prononcé dans la soirée sa disqualification, un scénario similaire à celui vécu par le tenant du titre Carlos Sainz la veille.
"Une sacré pente à remonter"
Le pilote français et Dacia soutiennent que l'impact sur l'arceau survenu lors du tonneau ne menaçait pas l'intégrité physique de l'équipage. Ils ont fait appel de la décision, mais Loeb a quitté la course.
"Bien sûr, la sécurité est très importante, je le comprends. Mais la ligne qu'ils ont définie ne me semble pas adaptée à notre discipline, où nous conduisons dans des conditions extrêmes", a estimé Sébastien Loeb.
Pour sa neuvième participation au Dakar, le nonuple champion du monde des rallyes a échoué une nouvelle fois à obtenir son premier titre sur cette prestigieuse course dans le désert, si souvent approché mais jamais décroché (3e en 2019 et 2024, 2e en 2017, 2022 et 2023).
"Avec 1h15 de retard sur les leaders, rien n'était encore perdu. C'est sûr qu'on avait une sacré pente à remonter mais il y avait des opportunités à saisir. Malheureusement, c'est comme ça...", a regretté Loeb.