L'Australien Max Purcell, vainqueur de deux Grand Chelem en double ne participera pas à l'Open d'Australieen janvier après avoir reconnu avoir eu recours à une "méthode interdite" sans plus d'explication.
Nouveau cas de dopage dans le tennis mondial, après les cas qui ont touché le numéro 1 mondial Jannik Sinner et la numéro 1 mondiale Iga Swiatek. L'Australien Max Purcell manquera l'Open d'Australie, qui se déroule du 12 au 26 janvier 2025 à Melbourne, après avoir été suspendu provisoirement pour dopage, comme annoncé lundi par l'Agence internationale pour l'intégrité du tennis (ITIA). Il est reproché au double vainqueur de Grand Chelem en double d'avoir enfreint le réglement antidopage.
Selon le communiqué de l'ITIA, qui ne détaille pas précisément l'infraction, Purcell a lui-même reconnu avoir eu recours à "une méthode interdite" et "a demandé une suspension provisoire le 10 décembre". La Fédération australienne de tennis a tenu de son côté à souligner que la suspension "n'était pas liée à l'utilisation d'un produit dopant mais bien à une méthode interdite", qu'elle n'explicite pas non plus.
Interdit de tournoi jusqu'à nouvel ordre
La suspension du joueur, 12e mondial en double, a débuté le 12 décembre alors que les conclusions de l'enquête et la décision sur la sanction qui sera prise sont encore attendues. Durant toute la durée de sa suspension, il n'est pas autorisé à participer à un tournoi d'un des membres de l'ITIA, dont font notamment partie l'ATP, Tennis Australia, Wimbledon, USTA (la Fédération des Etats-Unis) ou encore la Fédération française de tennis, dont Gilles Moretton a été réélu président.
Max Purcell, 26 ans, ne pourra donc pas tenter d'aller remporter un troisième Grand Chelem en double en janvier à domicile, après avoir été sacré à Wimbledon en 2022 aux côtés de son compatriote Matt Ebden puis à l'US Open en 2023 avec un autre Australien, Jordan Thompson.
Plusieurs cas de dopage en 2024
Ce n'est pas la première fois cette année que l'ITIA sanctionne des joueurs de tennis pour cause de dopage, y compris les têtes d'affiche. La dernière en date: Iga Swiatek dont la sanction entre septembre et octobre n'a été annoncée qu'en novembre. La n°2 mondiale polonaise avait accepté une suspension d'un mois après avoir été contrôlée positive à la trimétazidine, une substance interdite, dans un échantillon prélevé hors compétition en août dernier.
Avant elle, c'est le numéro 1 mondial Jannik Sinner qui avait lancé la polémique en début d'année en étant contrôlé positif deux fois au clobéstol, puis blanchi après qu'un tribunal indépendant a conclu qu'il avait été contaminé à son insu par son kiné durant ses massages. Le verdict de cette affaire ne sera connu qu'en 2025, a annoncé l'Agence mondiale antidopage, alors que le nouveau feuilleton Purcell ne va pas éteindre les polémiques au sujet du dopage dans le tennis.