Comme la Fédération française de football, l’élection du comité fédéral et du président de la Fédération française de tennis aura lieu ce samedi. Pour la première fois, les présidents de clubs du tennis français prendront part au vote. Mode d’emploi d’un scrutin historique.
Si les délégués (présidents de comités et ligues régionales) voteront ce samedi lors de l’assemblée générale comme d’habitude, pour la première fois de l’histoire du tennis français, les présidents de club vont participer à l’élection du président de la FFT, des 54 membres du comité fédéral et les 20 membres du bureau fédéral. Pour rappel, deux candidats ont déposé une liste : Gilles Moretton, président sortant, et Germain Roesch, à la tête de la Ligue Île-de-France.
Environ 6.600 clubs vont voter
Environ 6.600 présidents de clubs affiliés sont appelés à voter depuis ce jeudi 10h. De manière électronique jusqu’à ce samedi 14 décembre 12h. Pour voter, les présidents ont reçu par mail la procédure avec lien de connexion, identifiant et mot de passe confidentiel. Chaque club aura un poids de nombre de voix calculé en fonction de son nombre de licenciés.
Conformément à la loi du sport de 2022, ils auront un poids considérable dans ce scrutin puisque leurs voix pèseront 50% du résultat final, autant que les votes des délégués lors de l’assemblée générale ce samedi. Leur mobilisation sera donc capitale. Pour rappel pour que l’élection soit validée, il faut atteindre un quorum de votants de 50%.
Une inquiétude soulevée sur la confidentialité du vote en présentiel
D’après nos informations, les téléphones ont chauffé ces derniers jours. On essaie de convaincre les derniers hésitants, rassembler le maximum de patrons de clubs derrière soi car ce vote plonge les instances dans l’inconnu et l’issu du vote, si Gilles Moretton semble avoir une légère avance après l’élection des présidents de comité et ligues, semble être moins évidente que prévue.
Mais une inquiétude est née ces derniers jours sur les conditions de vote en présentiel lors de l’assemblée générale. L’équipe menée par Germain Roesch a fait une demande pour rendre obligatoire le passage des délégués dans l’isoloir afin d’en préserver la confidentialité. Requête à laquelle la commission de surveillance des opérations électorales a répondu que les statuts fédéraux ne prévoyaient pas l'obligation d'un passage dans un isoloir pour le vote mais que des isoloirs seront présents le jour de l'assemblée.