Olivier Niggli, directeur général de l’Agence mondiale antidopage (AMA), a livré ses confessions après l’affaire de dopage qui a concerné Iga Swiatek cette semaine.
Le test positif de la Polonaise à la trimétazidine a fait réagir, après celui de Jannik Sinner au clostebol plus tôt cette année.
Pour le patron de l’AMA, les deux joueurs se sont retrouvés positifs au dopage suite à l’avancée technologique des laboratoires : « Aujourd’hui, on a un sérieux problème de contamination.
Ça ne veut pas dire qu’il y a plus de cas qu’avant, mais les laboratoires sont de plus en plus efficaces pour détecter des quantités infimes de certaines substances.
Elles sont tellement infimes que vous pouvez être contaminés en faisant des choses inoffensives. »
Des affaires de dopage, qui, selon lui, auraient pu ne pas éclater au grand jour : « S’il y avait eu des seuils concernant ces substances, nous n’aurions jamais entendu parler de ces cas.
Mais on doit savoir si l’on est prêt à accepter le risque du microdosage et quelles en seraient les limites. »