Jannik Sinner est le roi de la planète tennis. Titré à 9 reprises, numéro 1 mondial indiscutable, le Transalpin écrit sa légende. Pourtant, son cas ne fait pas l’unanimité. En effet, depuis que son contrôle antidopage positif a été révélé, bien que le numéro 1 mondial ait été une première fois blanchi, certains jugent indécent de le laisser concourir.
Ainsi, alors que le résultat de l’appel de l’Agence Mondiale Antidopage n’est toujours pas connu, le cas du Transalpin continue de faire réagir et de diviser. Surtout que ce cas en rappelle forcément d’autres et pas seulement dans le tennis. On peut par exemple citer l’exemple de Ricardo Moraschini, basketteur italien dont le cas était identique ou presque.
Testé positif à la même substance et après avoir prouvé qu’il s’agissait d’une prise involontaire, il avait tout de même écopé d’une suspension finale d’un an. Questionné à ce sujet, il a déclaré : « Nos cas sont identiques, laconique : très faible quantité, uniquement liée à une contamination externe.
Il s’est avéré que nous ne savions pas tous les deux qu’une personne de notre entourage utilisait le médicament prélevé dans la pharmacie, en l’occurrence ma petite amie.
Mais j’ai payé avec une suspension d’un an et un licenciement de la part de mon club de l’époque (l’Olimpia Milano).
L’antidopage a un système très strict. Mais chaque cas individuel est traité avec la subjectivité de ceux qui le jugent. À l’époque, j’avais été suspendu pendant trois mois et demi en attendant le jugement. Puis disqualifié pour un an, même si le juge a reconnu la prise involontaire. »